Il va me faire chialer ce con. Oui, j'avoue. Ma première Guzzi (presque la même, mais les pots étaient designés par un fabricant d'enceintes, Elipson je crois)), je l'avais acheté pour le son. Gérard Colesse, le fils de Camille, concessionnaire à Orléans, m'avait dit : "tu veux l'écouter ? " J'ai dit "oui". Et j'ai craqué. Il m'a pris ma vieille Ducat' 239 en dépot-vente, et je suis reparti avec la V50 rouge pour 17000FF. Mais ça tenait le parquet, un rail, c'était un jouet -152 kg à sec -, et ça freinait l'enfer aussi. Je suis allé en Italie, Grèce, Corse... avec. J'en ai eu deux...
C'est la marque de moto la plus pédagogique qui soit: J'ai eu une V 65 pendant cinq ans et je n'ignore désormais plus rien des pannes les plus vicieuses qu'un deux-roues peut vous infliger. Cela dit, c'est vrai qu'en matière de freinage, de tenue de route et, tout bonnement, de plaisir, les Nippons peuvent aller se rhabiller. D'ailleurs, je suis à deux doigts de craquer pour la nouvelle V7 présentée au salon de Milan. Retenez-moi, je vous en supplie.
Boah, les miennes ne sont JAMAIS tombées en panne. A part le démarreur, le commodo gauche, le feu arrière, une fuite d'huile sur le reniflard de culasse et puis un truc pour lequel j'avais sorti le moteur et ouvert la boîte, RIEN. A moins que je n'en oublie...
Je n'ai jamais eu de Moto Guzzi, je ne peux donc difficilement parler de leur fiabilité. Personnellement, quand la V11 Sport est sortie en 1999/2000, je suis tombé en amour avec... jusqu'à ce que je l'essaie. Tant qu'on ne la brusquait pas, c'était le pied! Elle était même super plaisante à conduire. Le couple de renversement ne me dérangeais pas - j'y suis habitué avec les BMW - la boîte six était douce et presque précise, tandis que le moteur se montrait super agréable, sans trop de vibrations. La tenue de route était bonne en conduite normale, mais si tu poussais les rapports vers les 8000 tours, elle se mettait alors à guidonner dans tous les sens au point de te faire décoller les pieds des repose-pieds. Et couper les gaz ne faisait qu'empirer le problème. Lors de l'essai de cette machine qui se déroulait en Floride - donc sur des routes impeccables - durant la Bike Week de Daytona, j'ai failli me tuer sur l'autoroute en allant à St-Augustine. La V11 s'est mise à guidonner dans tous les sens et je me suis alors dirigé droit sur un gros «truck» venant en sens inverse. Je n'avais aucun contrôle sur le monstre. J'ai eu la peur de ma vie et ça m'a coupé l'envie d'en acheter une. Les 3 essayeurs qui l'ont conduite ont connu le même genre d'expérience. Vraiment dommage!
Ne m'en parle pas, j'en tremble encore! Quand on a passé la V11 au banc on a obtenu 85 ch à 8 500 tr/min. Pas mal pour un moteur «antique»! Dans la conclusion de l'article, on terminait en disant: «Le bicylindre en V de Mandello del Lario est un "trésor national" en Italie. Malgré son âge vénérable, il est encore fougueux et s'accomode bien de sa tâche sur cette machine à vocation plus routière que sportive.Dommage que le cadre soit en chewing gum et que la V11 Sport soit plus encline aux guidonnages qu'à la poursuite des angles d'inclinaison extrêmes...»
8 commentaires:
Il va me faire chialer ce con.
Oui, j'avoue.
Ma première Guzzi (presque la même, mais les pots étaient designés par un fabricant d'enceintes, Elipson je crois)), je l'avais acheté pour le son.
Gérard Colesse, le fils de Camille, concessionnaire à Orléans, m'avait dit : "tu veux l'écouter ? "
J'ai dit "oui".
Et j'ai craqué.
Il m'a pris ma vieille Ducat' 239 en dépot-vente, et je suis reparti avec la V50 rouge pour 17000FF.
Mais ça tenait le parquet, un rail, c'était un jouet -152 kg à sec -, et ça freinait l'enfer aussi. Je suis allé en Italie, Grèce, Corse... avec. J'en ai eu deux...
C'est la marque de moto la plus pédagogique qui soit: J'ai eu une V 65 pendant cinq ans et je n'ignore désormais plus rien des pannes les plus vicieuses qu'un deux-roues peut vous infliger. Cela dit, c'est vrai qu'en matière de freinage, de tenue de route et, tout bonnement, de plaisir, les Nippons peuvent aller se rhabiller.
D'ailleurs, je suis à deux doigts de craquer pour la nouvelle V7 présentée au salon de Milan. Retenez-moi, je vous en supplie.
Boah, les miennes ne sont JAMAIS tombées en panne. A part le démarreur, le commodo gauche, le feu arrière, une fuite d'huile sur le reniflard de culasse et puis un truc pour lequel j'avais sorti le moteur et ouvert la boîte, RIEN. A moins que je n'en oublie...
Je n'ai jamais eu de Moto Guzzi, je ne peux donc difficilement parler de leur fiabilité.
Personnellement, quand la V11 Sport est sortie en 1999/2000, je suis tombé en amour avec... jusqu'à ce que je l'essaie.
Tant qu'on ne la brusquait pas, c'était le pied! Elle était même super plaisante à conduire. Le couple de renversement ne me dérangeais pas - j'y suis habitué avec les BMW - la boîte six était douce et presque précise, tandis que le moteur se montrait super agréable, sans trop de vibrations. La tenue de route était bonne en conduite normale, mais si tu poussais les rapports vers les 8000 tours, elle se mettait alors à guidonner dans tous les sens au point de te faire décoller les pieds des repose-pieds. Et couper les gaz ne faisait qu'empirer le problème.
Lors de l'essai de cette machine qui se déroulait en Floride - donc sur des routes impeccables - durant la Bike Week de Daytona, j'ai failli me tuer sur l'autoroute en allant à St-Augustine. La V11 s'est mise à guidonner dans tous les sens et je me suis alors dirigé droit sur un gros «truck» venant en sens inverse. Je n'avais aucun contrôle sur le monstre. J'ai eu la peur de ma vie et ça m'a coupé l'envie d'en acheter une. Les 3 essayeurs qui l'ont conduite ont connu le même genre d'expérience. Vraiment dommage!
Une Guzzi qui monte à 8 000 tours, dont la boîte est douce, qui ne vibre presque pas et qui guidonne ? t'as dû cauchemarder...
Ne m'en parle pas, j'en tremble encore! Quand on a passé la V11 au banc on a obtenu 85 ch à 8 500 tr/min. Pas mal pour un moteur «antique»! Dans la conclusion de l'article, on terminait en disant: «Le bicylindre en V de Mandello del Lario est un "trésor national" en Italie. Malgré son âge vénérable, il est encore fougueux et s'accomode bien de sa tâche sur cette machine à vocation plus routière que sportive.Dommage que le cadre soit en chewing gum et que la V11 Sport soit plus encline aux guidonnages qu'à la poursuite des angles d'inclinaison extrêmes...»
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